À l'aube de sa rentrée sur les tables, Romain "rLewis" Lewis partage son expérience du circuit des tournois highrollers.
Avant de faire partie du milieu du poker, j’aurais juré que jamais je ne miserais 10 000 €, 25 000 € ou même 100 000 € sur une partie de cartes. Le jeune Romain de 18 ans était bien plus sage et soucieux de ses sous. Ahhh, mes amis, les temps ont bel et bien changé ! Enfin, ne vous inquiétez pas : je ne me déplace pas encore en jet privé entre deux suites royales des plus beaux hôtels du monde.
Pierre "LeVietF0u" Calamusa se la joue romantique dans un billet de blog aux parfums poétiques.
Beaucoup de choses se sont passées depuis mon dernier article, en mai, où je vous laissais sur un récit de mes excursions à Macao et Monte Carlo (pas des grandes réussites), juste avant de partir à Las Vegas pour les World Series of Poker. Du coup, j’ai pas mal de trucs à vous raconter.
Quand Gaëlle "O RLY" Baumann se lance dans un covoiturage de 4h30, il en ressort un dialogue savoureux, où les clichés et les phrases cultes défilent plus vite que les péages.
Pour aller à Barcelone, j'ai décidé d'utiliser l'option co-voiturage. Cinq heures de trajet entre Montélimar et la ville catalane pour m'épargner de l'attente aux aéroports et de bien trop nombreuses correspondances. Mon compagnon de route s'appelle Marc, la trentaine bien tassée, barbe de neuf jours, calvitie non assumée et noté 3,4 étoiles sur BlaBlaCar.
Les voyages forment la jeunesse et ils peuvent aussi forger une carrière, comme celle de Guillaume "volatile38" Diaz. Retour sur une première et décisive virée à Vegas.
Mes premiers souvenirs de voyage remontent à mes 5 ans, quand mes grands-parents maternels m’embarquaient pour un road trip entre la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche à bord de leur caravane. Depuis, j’ai toujours rêvé de pouvoir parcourir le monde, de découvrir des paysages autres que mes montagnes natales, avec l’envie de ressentir le plus souvent possible ce sentiment de liberté totale propre au voyage.
Avec humour et ce qu'il faut d'autodérision, Ivan "ValueMerguez" Deyra vous offre dans son nouveau blog une conversation entre lui-même et un coach imaginaire, celui qui doit le conduire à l'excellence pour devenir un grand joueur de poker.
- Exploite à fond ton potentiel !
- Tu es adorable. Dis comme ça, ça paraît simple mais…
- Fils, si tu me recoupes encore une fois la parole, je te fais bouffer trois mois de théorie.
- Pitié, non.
- Très bien. Donc, pour être plus précis, il va falloir que tu t’organises, et que tu fasses preuve de discipline.
- [...]
La difficulté d'avouer que ce joueur est meilleur que vous. L'énergie dépensée pour justifier votre façon de jouer, ou encore le tilt après un mauvais coup : l'égo est un point central du poker, mais on le retrouve également dans toutes les formes de compétition. Le pro Aladin "Tm4betlight" Reskallah est convaincu qu'il pourrait s'en servir pour le tourner en de bien meilleures choses.
J’ai le sentiment que dans nos sociétés, certaines valeurs gagneraient à être plus mises en avant : le respect, l’entraide, la coopération et le vivre ensemble, plutôt que l’affrontement et la compétition [...] La valorisation à outrance de la compétition fait ressortir beaucoup de traits négatifs de l’espèce humaine : la triche, la malice ou la colère, entre autres.
Dans son nouveau billet de blog, Davidi Kitai voit la vie en rose. Love is in the air...
Il y a maintenant deux ans, lors d’une soirée en boîte à Bruxelles, j’ai rencontré une fille qui a changé le cours de ma vie. Vous la connaissez sans doute déjà pour son super-pouvoir d’appeler les cartes : l’As à la rivière, c’était grâce à elle. Je parle bien sûr de mon porte-bonheur Caroline.
Et si pour progresser, il fallait avant tout s'affranchir du regard des autres ? Romain Lewis s'en explique sur le blog.
« N’aie pas peur de faire le lâche », m’a un jour balancé Davidi, alors que j'étais en train de réfléchir à une décision qui me paraissait standard. Sur le coup, ça m’avait fait marrer, sauf que quelques jours après, sa réflexion me faisait encore réfléchir. Pourquoi l’avis des autres est-il si important dans ce milieu ? Comment correctement évaluer son niveau réel, et comment progresser mentalement ?
Autant de questionnements auxquels je vais tâcher d’apporter des réponses ici. Ce billet n’est pas à lire comme une leçon que je donne, mais plutôt comme un point de vue sur ces sujets qui me taraudent depuis plusieurs années.
La rumeur disait vrai : Pierre Calamusa est passé à deux doigts de la Maison des Secrets.
Nous sommes le 14 juin 2017. Je me prépare tranquillement à vivre l’été classique d’un joueur de poker pro : les World Series of Poker ont commencé depuis deux semaines à Las Vegas, elles n’attendent plus que moi. Ce rendez-vous incontournable va clôturer ma deuxième saison au sein du Team Winamax, après quoi je partirai en vacances dans le Sud de la France pour quatre semaines : à moi le Lavandou !
Mais au beau-milieu de cet après-midi de juin tombe une notification de nouveau message Facebook. Expéditeur inconnu...
Depuis le jour où j’ai pris la décision d’arrêter mes études afin de me consacrer pleinement au poker (c’était il y a six ans, déjà !), une question m’a très souvent été posée de la part de mon entourage – OK, soyons honnêtes, elle vient le plus souvent de ma mère :
« Mais jusque quand tu comptes faire ça ? Pas toute ta vie, tout de même ! »
Tout joueur dont le poker est le métier a déjà eu à se poser cette question. Et beaucoup de ceux que j’ai croisés au cours de ces six ans ont un avis similaire : la carrière de joueur de poker n’est qu’une étape dans la vie. Un moyen de gagner de l’argent rapidement… afin de pouvoir faire autre chose après. Sauf qu’évidemment, tout le monde ne pense pas comme cela.